Illustration : Photo by Benjamin Dada via Iwaria
Illustration 1 : Photo by Benjamin Dada via Iwaria

Infox : voici cinq réflexes à adopter pour ne pas tomber dans le piège !

Depuis sa création, internet a permis de rapprocher les peuples en facilitant la communication. Avec la vitesse et la quantité d’informations qui circulent dans le monde, il n’est pas facile de démêler le vrai du faux. Au fil de son évolution, internet a connu l’émergence de plusieurs pratiques illégales parmi lesquelles figurent en bonne place les « fake news » ou « infox ». Ce sont des informations mensongères, délibérément biaisées ou tronquées, diffusées par un média ou un internaute, sur un réseau social par exemple, afin d’influencer l’opinion publique.

Voici cinq réflexes à adopter, répertoriés par notre rédaction, face à toute information pour éviter de tomber dans le piège des infox. Le but est de freiner la propagation de ces fausses informations.

1. Observer les détails

Le titre de l’article est l’un des premiers éléments qui peuvent nous orienter vers la piste de l’infox. En effet, il est souvent accrocheur et peut susciter de l’émotion afin d’amener les internautes à cliquer. Ils sont communément appelés des « clickbaits ». Depuis quelques années, les clickbaits se répandent en masse sur les réseaux sociaux. Les clickbaits ou pièges à clic en français, sont une méthode plutôt controversée visant à inciter fortement un lecteur à cliquer sur un article quitte à détourner la véracité de l’article en question.

	 Illustration 	2 : Exemple fictif d'une publicité en ligne employant deux 	tactiques courantes de « piège à clics » selon Wired Magazine, 	notamment l'utilisation de listes numérotées et l'utilisation d'un 	manque d'information pour encourager la curiosité du lecteur.
CC:GreenMeansGo, 	translated by SyntaxTerror.
Illustration 1 : Exemple fictif d’une publicité en ligne employant deux tactiques courantes de « piège à clics » selon Wired Magazine, notamment l’utilisation de listes numérotées et l’utilisation d’un manque d’information pour encourager la curiosité du lecteur.
CC:GreenMeansGo, translated by SyntaxTerror.

En outre, il faut regarder la date de publication. L’information, même si elle est vraie, peut être ancienne ou vieille, puisqu’elle a été repêchée pour la sortir de son contexte. Parfois, il n’y a tout simplement aucune date. Ce cas de figure est parfaitement illustré dans cet article de nos confrères de GuinéeCheck.

L’autre élément à observer, c’est le contenu de l’article. Il peut être creux, non structuré et porter au doute sur les allégations qui y sont mentionnées : lieux et sources imprécise, auteur de l’article inconnu, etc.

2. Vérifier la source 

La crédibilité d’un site internet se mesure par sa réputation. Cette réputation passe par la vérification des faits par des journalistes professionnels avant la publication. En cas de doute sur la crédibilité d’une source d’information, il y a des outils de vérification tels que le Décodex du Monde qui permet de lever le doute.

3. Privilégier les sources de bonne réputation 

En effectuant une recherche sur internet, il faut privilégier les sources de bonne réputation telles que les administrations publiques, les ONG, les revues scientifiques ou encore les organes de presse ayant une bonne notoriété. Il faut veiller à ce que les adresses urls renseignées sont bien celles de ces sources d’origine et que les sites ne sont pas des clones.

Il existe des sites humoristiques qui distillent des informations fabriquées ou manipulées dans le but de faire rire leurs lecteurs.

4. Croiser les données

Il faut varier les sources d’informations en consultant plusieurs articles ou spécialistes qui traitent le même sujet. Il faut être curieux et multiplier les supports d’informations : radio, sites d’informations, institutions, télévision ou encore presse écrite. Si une information est diffusée sur plusieurs sites de confiance avec des sources vérifiables, il est plausible qu’elle soit vraie.

5. Analyser les images 

Cela passe par un procédé de décryptage. Il existe des outils en ligne qui permettent de savoir si une image a été retouchée ou non, ou tout simplement de connaître l’origine et la date de publication de celle-ci pour éviter de tomber dans le piège de la décontextualisation.

Parmi ces outils, il y a entre autres : Tineye.com, Google Image, fotoforensics.com, etc.

	 llustration 	3: Captures d’écran des pages d’accueil des outils permettant 	d’analyser une image
llustration 2: Captures d’écran des pages d’accueil des outils permettant d’analyser une image

Cet article a été rédigé par Alpha Oumar Baldé dans le cadre du projet Implication des Médias Numériques dans la Prévention Active des Conflits et Tensions (IMPACT), sous la coordination de Thierno Ciré Diallo. Il a été approuvé par la rédaction de Djikke Média.

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