Le représentant de France Volontaires en Guinée, M. Guy Aho TETE BENISSAN, nous parle de la Journée d’échange et de renforcement des capacités des jeunes dont son équipe et lui ont animé ce mardi 13 juin 2023. Il nous en dit plus au cours de cette interview :
Bonjour, vous avez participé à cette journée d’échange et de renforcement avec les jeunes, de quoi s’agit-il ?
Ce matin nous avons organisé une journée d’échange autour du volontariat. C’est une activité qui est organisée avec Action Citoyenne pour un Développement Intégré en Guinée (ACDI-Guinée). Donc l’idée c’est de présenter aux participants qui sont la plupart des étudiants, qui ne font pas la différence entre bénévolat et volontariat, et qui n’ont pas connaissance des structures qui font du bénévolat ou du volontariat. Donc, c’est de les amener à s’intéresser au volontariat, à s’engager. C’est dans ce sens que nous avons présenté, moi ce qui me concerne, le dispositif français du volontariat. Et ce que nous faisons en tant que France Volontaires.
Que pensez-vous de l’engouement que manifestent les jeunes vis-à-vis du volontariat en Guinée ?
Je suis arrivé [NDLR :en Guinée] depuis septembre 2022 et j’ai pris la représentation nationale, j’ai été affecté ici… Je sens qu’il y a beaucoup d’associations qui font beaucoup de choses avec peu de moyens, il y a beaucoup de jeunes engagés qui ont besoin d’être accompagnés, c’est-à-dire d’être conseillés, orientés ; il s’agit de les mettre en réseau avec d’autres partenaires et là, nous faisons ce travail aussi.
France Volontaires est un espace public qui est ouvert à tout jeune. Et les jeunes d’aujourd’hui, de Guinée ou d’ailleurs, veulent découvrir, aller apprendre, bref ils sont curieux. Ce qui fait qu’il y a beaucoup d’engagements, même si les gens n’ont pas beaucoup de moyens, ils s’engagent quand-même.
Quand je vois par exemple les jeunes qui font du reboisement, ou les jeunes qui participent aux journées d’assainissement, c’est quand-même quelque chose qu’il faut accompagner pour que leurs actions aient plus d’impact. Et c’est ça que nous faisons quand ils viennent vers nous : on les conseille, on les oriente, on les met en relation […].
Êtes-vous satisfait de l’échange avec les jeunes lors de cette journée ?
Je suis très satisfait, car ils étaient curieux, et ils posaient beaucoup de questions. Je leur ai dit que je reste à leur disposition s’ils veulent encore plus d’éléments ou s’ils se posent encore plus de questions, ils peuvent venir vers nous et mes collègues et moi sommes à leur disposition pour leur donner encore plus d’informations.
Quel est votre mot de la fin ?
Je remercie ACDI qui nous a fait confiance en venant ici avec ces jeunes qui ne connaissaient pas France Volontaires. Avec notre partenaire guinéen, on a essayé de semer quelque chose dans le cœur de ces jeunes-là et nous espérons que ça va germer.